La Convention relative aux Droits de l’Enfant (CIDE) reconnaît le droit des enfants de vivre dans une famille. L’article 9 de la CIDE stipule que « les États parties veillent à ce que l’enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré, à moins que les autorités compétentes ne décident, sous réserve de révision judiciaire et conformément aux lois et procédures applicables, que cette séparation est nécessaire dans l’intérêt supérieur de l’enfant. Une telle décision peut être nécessaire dans un certain nombre de situations, par exemple lorsque les parents maltraitent ou négligent l’enfant, ou lorsqu’ils sont incapables de s’occuper de lui pour des raisons économiques ou de santé mentale.
Dans les cas où les enfants ne peuvent pas vivre avec leur famille biologique, ils ont le droit de vivre dans un environnement familial alternatif sûr et sécurisé, tel qu’une famille d’accueil ou une famille adoptive. Les gouvernements ont la responsabilité de mettre en place des politiques et des programmes pour fournir des environnements familiaux alternatifs pour les enfants qui ne peuvent pas vivre avec leur famille biologique.